Qu’est-ce que le Cloud Computing?

Le cloud computing signifie littéralement : « l’informatique dans les nuages ».

Pour le grand public, c’est une notion assez floue, tant au niveau de sa définition précise que de ses enjeux.
Et pourtant, chaque jour la majorité des français se sert du cloud : Consultation de ses emails via un navigateur, mise à jour de sa page Facebook ou LinkedIn, partage d’une image de Instagram… tout cela est lié au cloud.
Nous allons cerner ensemble ce qu’est vraiment le cloud, en faire un bref historique, et analyser ses forces.

Une définition du Cloud Computing

Si on devait résumer le cloud computing, ou « informatique dans les nuages » ou « infonuage », il faudrait retenir l’idée d’externalisation de l’informatique.
Pas de toute l’informatique bien sûr, mais de sa partie la plus lourde et la plus coûteuse :l’infrastructure.

Qu’est-ce que l’infrastructure ? Il s’agit des serveurs et de leur contenu, qu’il soit fait de données ou d’applications.

Pour illustrer simplement ceci, prenons l’exemple de Gmail :
M. Martin lance son navigateur, se connecte au site Gmail, et consulte simplement ses e-mails, tout cela en quelques secondes et gratuitement, sur mobile, tablette, ou ordinateur.
M. Martin possède-t-il un serveur chez lui pour gérer ses e-mails ? Non.
A-t-il installé un logiciel sur son ordinateur pour pouvoir lire ses e-mails ? Non plus.
Enfin, M. Martin est-il un expert en informatique ? Pas du tout !

Voilà ce qu’est le cloud computing. Un moyen simple d’accéder à toutes ses données et ses applications, en toute transparence pour l’utilisateur, et sans installation.
Gmail n’est qu’un exemple parmi une infinité d’applications ou de plateformes.
Plateforme ? Application ? Infrastructure ? Ces termes sont un peu techniques mais résument les 3 types d’offres cloud que voici :

  • IaaS : Infrastructure as a Service. Il s’agit de l’offre basique de cloud. Le prestataire va se charger à la place du client de fournir le réseau, le stockage de données, les serveurs matériels.
  • PaaS: Plateform as a Service. Il s’agit de l’offre supérieure à IaaS. En plus des prestations de base, l’entreprise va avoir accès à des bases de données, au logiciel pour le serveur, et aux environnements d’exécution.
  • SaaS : Software as a Service. L’offre ultime de cloud. En plus des deux offres précédentes, le prestataire va inclure toutes les applications nécessaires à l’entreprise. Il s’agit de l’offre la plus complète et la plus simple pour une entreprise novice.

L’histoire du cloud computing

Les origines du cloud remontent à l’aube du XXIe siècle, mais sa paternité n’est pas précisément attribuée.
Le terme « cloud computing » fut utilisé en premier par le professeur Chellappa dans un cours intitulé « Intermediaries in Cloud-Computing » ou en français « Intermédiaires dans l’informatique en nuage » à Dallas en 1997. Son origine la plus probable prendrait ses sources chez Amazon, le géant américain.
Les périodes en dehors des fêtes laissaient ses serveurs sous-exploités (Seulement 10% d’utilisation des capacités), d’où l’idée de louer cet espace disponible à d’autres entreprises afin de rentabiliser son infrastructure.
En 1999, Salesforce fut la première entreprise à transformer le concept de cloud computing en application commerciale avec son logiciel de relation client (CRM : Customer Relationship Management) éponyme. Devant son succès, Amazon suivra la même démarche en 2002.
L’émergence et le développement du cloud computing sont bien sûr liés à la démocratisation d’internet dans le monde, et ne cessent de croître avec lui. Aujourd’hui la plupart des foyers sont équipés d’un ordinateur et d’une connexion internet, et le besoin croissant en capacité de stockage de ces machines et de leurs applications rend le cloud toujours plus pertinent.

Les avantages

Pourquoi de plus en plus d’entreprises font le choix du cloud computing ?
Voici une liste de 10 avantages qui pourraient vous convaincre de sauter le pas :

  • Moins cher qu’une infrastructure classique : bien sûr, le cloud n’est pas gratuit, mais permet d’éviter les coûts d’investissement et d’entretien (Matériel serveur, installation des logiciels, espace de stockage, portabilité des données…), car c’est le prestataire qui achète les machines et se charge de leur maintien.
  • Mises à jour automatiques : le prestataire se charge également de cette partie, ainsi les fonctionnalités logicielles et la sécurité sont toujours à leur meilleur niveau, sans investissement de temps ou de ressource de la part de l’entreprise.
  • Nomade : le cloud offre plus d’élasticité et d’agilité car il permet d’accéder plus rapidement à des ressources IT (serveur, stockage ou bande passante), partout, à partir de tout appareil et de tout lieu.
  • Bon outil de collaboration : travailler sur un cloud permet une bien meilleure synchronisation entre les employés, grâce à des ressources disponibles, partagées, et à jour.
  • Pas de coûts liés à la maintenance et au renouvellement des équipements : le prestataire prend tout en charge.
  • Haute disponibilité du service : héberger ses applications dans le cloud permet d’afficher une disponibilité des ressources avoisinant le 100%.
  • Une sécurité plus efficace qu’en entreprise : en effet, le prestataire est en général conscient des enjeux de sécurité et des menaces potentielles, et est à même de protéger ses partenaires.
  • Un choix possible sur le lieu d’hébergement : selon la législation qui conviendra le mieux à l’entreprise, on peut choisir le pays du cloud.
  • Respect de l’environnement : à l’image des transports en commun, le cloud permet à une entreprise de réduire son impact sur l’environnement (empreinte carbone). La réduction moyenne de consommation énergétique en passant au cloud est de 30%, mais peut monter jusqu’à 90% pour les PME / PMI. Un double avantage donc !
  • Réversibilité : une liberté totale, puisque l’entreprise n’est liée au fournisseur par aucun engagement à long terme, la restitution de l’intégralité des données est garantie (les fournisseurs prévoient dans leur contrat une clause de réversibilité).

En conclusion

Le passage au cloud peut être une étape intimidante, mais ses bénéfices ne tarderont pas à se faire ressentir :
Des commerciaux plus efficaces et mobiles, une équipe technique soulagée qui peut pleinement se consacrer à vos projets futurs, des coûts en baisse et une augmentation de votre productivité et de votre chiffre d’affaires ! L’entreprise peut donc se focaliser avant tout sur son métier, son activité et son savoir-faire.
L’essentiel est de bien définir son besoin, afin d’adapter l’offre cloud et ainsi être pleinement satisfait

  • Auteur : Julien Paris-Casset
  • Catégorie : CRM.

Julien Paris-Casset

Laisser un commentaire

Close
Go top